LES SUJETS D'ACTUALITÉS
Champ de la Patience
Antennes
Unité de Méthanisation
La Fibre
« Expression sur des sujets qui ont fait la une des journaux ces dernières semaines :
- Je commence par l’inquiétude des riverains du champ de la patience quant au déblocage de la liaison qui relie leur résidence à l’allée des sports. Le conseil municipal a décidé de préempter sur la voirie de la résidence qui était restée privée. J’ai reçu des représentants des riverains et j’ai été claire : je ne me précipiterai pas à ouvrir cette voie, pour différentes raisons :
Rien ne sera fait sans aller sur place, discuter avec les riverains et examiner les conditions de sécurité et de circulation (largeur de la voie, virage, un sens de circulation ...),
Cela fait plus de 6 ans que c’est comme ça et il n’y a donc aucune raison de se précipiter. Je trouve en outre que cet accès n’est pas adapté pour ramener les personnes sur le parking du complexe sportif obligeant à remonter sur l’allée des sports.
Ceci-dit, je leur ai dit aussi que bloquer une voie de cette façon n’était pas la solution, qu’une fois dans le domaine public, ce serait compliqué de la laisser bloquée car pourquoi l’allée des sports concentrerait-elle tout le flux de circulation ?
A terme, plusieurs accès au complexe sportif devront s’organiser par la voie de liaison côté route de Kermoulin et surtout par le tronçon manquant de la voie de liaison au nord de la résidence du champ de la patience qui viendra soulager la voie interne et sur lequel nous devrons avancer dès le début de mandat. La question première sur ce dossier champ de la patience est donc celle du calendrier.
- Autre sujet : les antennes de téléphonie mobile
Nous avons eu deux dépôts de demandes de déclarations de travaux pour l’installation de deux antennes, l’une au Ganquis, l’autre à Poulvernic. Ces demandes étaient portées par deux opérateurs différents dans le cadre d’un déploiement national visant à améliorer la couverture mobile. Déclaré d’intérêt général, ce déploiement déroge aux règles d’urbanisme. Dans un cas au Ganquis, l’opérateur (Orange) a choisi de transmettre un dossier de présentation avant le dépôt de la déclaration de travaux. Suite à un avis dans la presse locale, effectué par la mairie, les riverains ont pu réagir, venir en mairie et nous avons pu obtenir un déplacement de l’antenne sur le terrain. Dans l’autre cas, l’opérateur (Bouygues) n’a pas souhaité transmettre de dossier, rien ne l’y obligeant, le seul affichage en mairie du dépôt de la déclaration de travaux suffisant. Le dossier a été instruit et conforme à la réglementation, l’arrêté d’accord signé par le Maire. Les riverains ont réagi quand l’arrêté du maire a été affiché sur le terrain. Nous avons le Maire, Serge Le Vagueresse et moi essayé de faire déplacer l’antenne mais l’opérateur n’a rien voulu entendre.
Au-delà des craintes et des inquiétudes des riverains vis-à-vis des ondes, de l’intégration paysagère, craintes que nous avons entendues… ces procédures posent la question du rôle de l’élu local. Tout est verrouillé pour faciliter le déploiement de ces antennes et la marge de négociation est très réduite. Les procédures sont simplifiées pour aller vite mais l’on voit bien les limites de ces dispositions. Je rejoins le Maire de Ploemeur dans un article que vous avez peut-être lu, il en appelle aux parlementaires. En effet, est-ce normal que ce type d’installation relève des mêmes règles de consultation qu’une construction d’abri de jardin ? Non ! Autre question soulevée par ces dossiers, la communication municipale. Aujourd’hui nos outils de communication doivent évoluer, le magazine ou le site internet ne peuvent pas forcément répondre à la réactivité que nécessitent ces procédures. Même si au final, la place de l’expression citoyenne a peu de poids dans ces procédures décidées au niveau national, nous pouvons mieux faire !
- Le projet d’unité de méthanisation à Lothuen
C’est un projet porté par des agriculteurs de la commune. Il s’agit d’une ICPE (installation classée pour la protection del’environnement) soumise à une procédure d’enregistrement. Une demande de permis de construire à été déposée. Elle est en cours d’instruction par les services de l’Etat puisque c’est le Préfet du Morbihan qui décidera de l’accord ou du refus du permis. Ce n’est pas le Maire.
Ce projet a été présenté aux élus en bureau municipal puis au conseil municipal et aux habitants de Lothuen le 19 décembre. Présente à cette réunion, j’ai salué la démarche d’acteurs économiques du territoire se regroupant pour traiter, valoriser leurs déchets et produire de l’énergie. Mais j’ai aussi entendu les craintes et les questionnements des riverains. Moi-même j’ai demandé lors de cette réunion une vigilance sur les CIVE (Cultures intermédiaires à valorisation énergétique : proportion et espèces). J’ai également le soir même insisté sur la proposition d’une visite d’un site comparable en termes de capacité et d’implantation pour voir et échanger car il n‘y a rien de tel pour dépasser des représentations. J’ai répondu à l’invitation du collectif Gazpard Lothuen et suis allée écouter des témoignages de personnes opposées à des projets de méthanisation sur un département voisin. Je retiens de ces échanges, les doutes sur la qualité du digestat et ses impacts sur l’environnement en cas d’épandage, ce sont des interrogations très importantes car il y a des enjeux sur les milieux naturels (qualité de l’eau et richesse des sols). Je retiens également des points soulevés la question du transport et des flux de circulation.
Quand on est riverain, ou en tant que citoyen, on doit se questionner, se renseigner, se faire son avis sur ces sujets… mais quand on est élu ou quand on prétend à le devenir, on doit aussi tenir compte de la réalité des choses et des procédures :
C’est un projet privé. Le déploiement de ces unités est encouragé par l’Etat qui le subventionne. La demande de permis est déposée. Une procédure de consultation du public est programmée du 23 mars au 20 avril. Il faut donc tout mettre en œuvre pour recueillir le maximum d’informations et d’avis sur ce type de projet afin de pouvoir exprimer des remarques construites, étayées et objectives dans le cadre de la consultation du public. Le futur conseil municipal devra lui aussi rendre un avis dans les 15 jours qui suivront la fin de la consultation.
C’est pourquoi, j’ai adressé un courrier (cliquez ici pour visualiser) au représentant élu de la chambre d’agriculture sur notre secteur, lui demandant où en était l’organisation de la visite d’une unité du même type ? Mon courrier a accéléré les choses, puisqu’une date a été avancée. La visite n’a pu avoir lieu en raison du contexte lié au coronavirus.
J’ai par ailleurs, écrit au Maire de Kervignac (cliquez ici pour visualiser) avec ma double casquette d’élue et de candidate, lui demandant de relayer au préfet ma demande de désignation d’un tiers garant, personne experte et neutre qui pourrait, pendant la phase de consultation et sur des temps de permanence, guider le public dans sa lecture et sa compréhension du dossier. Le Maire a transmis mon courrier au préfet qui est libre de définir les modalités de la concertation. J’espère vivement que ma requête sera retenue.
Nous avons rendus publics les 2 courriers que je viens de citer.
L’équipe Trait d’union va donc continuer à s’informer. Il est impossible sur un tel projet d’avoir un avis binaire oui ou non, pour ou contre. Nous sommes par ailleurs très à l’aise pour nous exprimer car aucun d’entre nous n’a d’intérêt privé dans ce projet. Elus, nous rendrons un avis enrichi par toute la phase de consultation et d’expression du public. Cet avis, dans tous les cas, ne liera pas le Préfet.
Si l’avis du préfet est favorable, nous exigerons un cahier des charges discuté entre les agriculteurs et les riverains sur les accès, les flux routiers, les modalités de contrôle et de suivi… C’est le rôle des élus de proposer et de trouver des solutions, pas d’adopter des postures électoralistes.
- Dernier sujet : la fibre optique
Un programme de déploiement porté par Megalis, syndicat de coopération territoriale qui regroupe la Région, les 4 départements bretons et 59 intercommunalités.
3 tranches de travaux. Un déploiement qui prendra fin en 2026.
La communauté de communes a financé 450000€ pour la première tranche qui a pris du retard en raison de la difficulté des entreprises retenues à trouver de la main d’oeuvre compétente. Le déploiement est en cours à Merlevenez.
Plus de 300000€ sont programmés au budget 2020 de la CCBBO.
Pour Kervignac, nous vous invitons à consulter la carte de déploiement et le site internet lafibrepourtous.bzh qui vous permet d’avoir accès au calendrier de déploiement à partir de votre adresse.

Dimanche, vous allez voter pour vos représentants à la commune et à la CCBBO. La communauté de communes a des compétences clés telles que le développement économique, l’environnement, l’insertion... 10 élus Kervignacois défendront vos intérêts dans un conseil communautaire de 27 membres. Kervignac doit être bien représentée par des élus qui pèseront de tout leur poids dans les décisions. Je suis la seule candidate à avoir une vision large et globale des dossiers ayant siégé dans les bureaux exécutifs des deux collectivités. Je connais bien les institutions et les différentes procédures.
Le 15 mars, votez pour des élus impliqués, investis, motivés, avec des compétences complémentaires pour servir un véritable projet de territoire! Votez et faites voter pour la liste Trait d’Union pour Kervignac! Soyons ensemble fiers de notre commune et de notre appartenance à la CCBBO!
Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi!
Nous comptons sur vous, vous pouvez compter sur nous!